Sainte Teresa de Calcutta
KTO Canonisation
Photo Rupak de Chowdhuri/Reuters
Conférence en 10 modules
https://radiomaria.fr/podcasts/mere-teresa/
Le Père Thierry-François nous parle de Mère Teresa sur Radio-Maria
Photo fr.aleteia.org 01/09/2016
Photos de la canonisation, 4.9.2016
Nous remercions chaleureusement notre soeur de la Fraternité, Claire Toussainte, d'avoir pris les nombreuses photos du zip ci-joint pour le site. Commentaires des photos dans le petit lien bleu.
https://rcf.fr/spiritualite/temoins-de-la-foi/le-regard-damour-de-mere-teresa-25
Interview du P. Thierry-François par RCF radio
Mère Teresa, le P. Thierry-François l'a rencontrée pour la première fois à Rome en 1978. Il se souvient d'une personne très humble et "totalement présente" à l'autre.
"Ce qui l'habitait, c'était un regard d'attention, de compréhension, d'écoute...
Un regard qui n'avait rien d'intrusif."
En lien ci-dessus l'interview (copier-coller)
Prière à la Bienheureuse Teresa de Calcutta
pour la Fraternité de la Parole
« Je suis plus que sûre que Jésus veut
que les Frères de la Parole existent ! »
Mère Teresa de Calcutta
le 12 octobre 1979
***
Bienheureuse Teresa de Calcutta,
nous nous confions à toi
et nous te bénissons.
Nous te confions la Fraternité de la Parole
dont tu as porté le désir de création
durant tant et tant d’années.
Prie pour nous et pour ta
Fraternité de la Parole.
Soutiens-la du Haut du Ciel
où tu vis désormais auprès de Dieu,
du Très Saint Seigneur Jésus-Christ
et de sa Sainte Mère, la Vierge Marie.
Que l’Esprit Saint descende sur nous
et habite dans nos coeurs.
Qu’Il nous interprète la Parole,
Lui qui en est l’auteur.
Aide-nous, Bienheureuse Teresa,
à témoigner, jour après jour,
de notre foi en ce Dieu d’Amour
et en son Christ, la Parole vivante.
Aide-nous à annoncer la Parole de Dieu,
parce que nous sommes
les Frères de la Parole.
Nous voulons connaître la Parole,
l’aimer, la vivre, et la proclamer !
Bénie sois–tu, Mère Teresa !
Bénis-nous, Mère bien aimée,
et prie pour nous.
Fraternité de la Parole
Relique de Sainte Teresa de Calcutta
Notre responsabilité de veilleurs - Nos prières
Nous tous, membres de la fraternité, aimons nous rappeler que nous ne sommes pas là en consommateurs heureux simplement de nous retrouver ensemble pour écouter la Parole, mais que nous devons plus que jamais aujourd'hui puiser dans ces journées d'Avignon l'élan pour rester (ou devenir) acteurs dans notre entourage au quotidien.
C'est ce auquel nous invite Mère Teresa dans le lien ci-contre.
*****
Prière au Saint-Esprit pour recevoir le don de l'intelligence de la Parole.
Le Pape François explique que le don d’Intelligence te permet de « comprendre les choses comme Dieu les comprend, en profondeur ». L’Intelligence donnée par l’Esprit Saint t’apprend à mieux connaître Dieu et ce qu’Il veut pour ta vie. Confie-toi au Seigneur. Demande-Lui d’envoyer Son Esprit Saint afin qu’il puisse éclairer complètement ton intelligence et ainsi te guider. Que le Saint Esprit, à travers les Ecritures, te fasse comprendre ce que Jésus a enseigné. Demande avec confiance au Seigneur d’imprimer Sa Parole qui est si puissante dans ton esprit, sur tes lèvres et dans ton cœur afin d’en être imprégné continuellement !
"Esprit Saint, accorde-moi la grâce de lire la Bible,
pour que par la lecture quotidienne d’un petit passage
je Te laisser forger mon intelligence."
Pentecôte 2015
(texte hozana.org)
Pour Mère Teresa une seule icône, le Christ
« J'ai soif. » De Calcutta à Moscou et de New York à Paris, cette parole du Christ en croix figure au mur des oratoires des Missionnaires de la Charité, rappel quotidien de toutes les soifs de notre terre. Soif de tendresse, de respect, de dignité. Soif de se savoir aimé des hommes, et donc de Dieu. Une soif que les gestes les plus simples peuvent étancher, pourvu que quelqu'un ose les poser sur le visage de ces affamés, sur la nudité de ces crucifiés de nos sociétés. Mère Teresa l'a osé, consciente que son œuvre ne serait jamais qu'« une goutte de délivrance dans un océan de souffrances ». Sur cet océan, elle risquait quelques radeaux de fortune, quand d'autres ne croient qu'aux grandes armadas. Elle croyait, elle, au caractère vital de ces gestes d'homme à homme : « Je ne soigne pas des foules, mais seulement une personne. Si je regardais les foules, je ne commencerais jamais. » Si elle ne pouvait soigner elle s'employait à enterrer dignement ces hommes et femmes qui mouraient sur les trottoirs de la capitale indienne. Il n'y a pas d'autre clé pour comprendre le sens de la vie de la Mère de Calcutta. D'aucuns ont déjà érigé sa figure fripée, à peine figée pour l'éternité, en icône de la charité. Or, pour Teresa, il n'y a qu'une seule icône : le Christ. Ou plutôt il en est des millions : tous ces pauvres qu'elle aura choisi de rencontrer parce qu'ils sont le visage du Christ en attente d'être aimé. Voilà qui interdit également toute dissociation entre sa parole et son action. Comment « canoniser » celle-ci, en une belle unanimité posthume des nations et des religions, tout en « excommuniant » celle-là ? Elle indique la valeur sacrée de toute vie, en sa fin si méprisée comme en ses débuts trop souvent refusés. Mère Teresa mérite qu'on lui donne acte de cette cohérence, même si on ne la suit pas jusqu'au bout de ses convictions. L' Inde elle-même, où les chrétiens ne sont qu'une goutte d'Evangile dans un océan de croyances, l'Inde où il suffit d'aller pour trouver des centaines de « Mères » tout aussi investies au service des plus démunis, l'Inde que ses problèmes démographiques ont parfois fait réagir vivement aux propos de la religieuse de Calcutta, lui rend aujourd'hui cet hommage.
P. Michel Kubler, assomptionniste
Méditation quotidienne de carême 2016 "3 minutes de miséricorde", 19.02.2016 croire.com
"Q'est-ce qui aura changé après tant d'efforts?"
En 1979, Mère Teresa de Calcutta se rendit à Oslo, en Norvège, pour recevoir le prix Nobel de la paix. Elle le reçut le chapelet à la main. Et personne, pas même dans une terre strictement luthérienne, n’osa censurer son amour de Notre-Dame.
Sur le chemin du retour, Mère Teresa passa par Rome, où plusieurs journalistes, entassés dans la cour de l’humble maison des Missionnaires de la Charité, furent accueillis par la religieuse comme ses enfants. Mère Teresa déposa dans la main de chacun une petite médaille de l’Immaculée Conception. L’un d’entre lui posa une question quelque peu provocatrice :
– Mère Teresa, vous avez soixante-dix ans. Quand vous serez morte, le monde redeviendra bien vite tel qu’il était auparavant. Qu’est-ce qui aura changé après tant d’efforts ?
Mère Teresa aurait pu réagir avec un peu d’indignation mais, au contraire, elle eut un sourire lumineux, comme si on l’avait embrassée avec affection. Elle répondit :
– Vous voyez, je n’ai jamais pensé pas que je pouvais changer le monde ! J’ai seulement essayé d’être une goutte d’eau propre, transparente, dans laquelle pourrait resplendir l’amour de Dieu. Vous trouvez que c’est peu ?
Le journaliste ne sut pas quoi répondre. Autour de la Mère, le silence se fit, un silence fait d’écoute et d’émotion. Mère Teresa reprit la parole et demanda au journaliste :
– Essayez aussi d’être une goutte propre et transparente, et ainsi nous serons deux. Vous êtes marié?
– Oui, Mère.
– Alors demandez aussi à votre femme, et ainsi nous serons trois. Vous avez des enfants?
– Trois enfants, Mère…
– Demandez aussi à vos enfants et ainsi, nous serons six.
aleteia.org 06/09/2016